Le mode d’implantation retenu favorise à la fois la structuration des fronts bâtis le long des voies principales, assurant ainsi une intégration homogène avec le tissu urbain environnant, mais il offre également des possibilités de déambulation à travers le projet. Ces circulations piétonnes transversales permettent de rendre le terrain perméable et assurent une liaison entre le parc Germaine-Pépin et les jardins communautaires.

​

Le concept architectural et la volumétrie du projet proposé sont pensés en relation directe avec l’environnement urbain et les espaces verts intérieurs du projet. Pour répondre à cette double interface, l’architecture du projet se veut sobre et qualitative, tant par ses volumes que par ses matériaux. L’expression volumétrique générale exprime la volonté d’occuper le site avec une faible densité. Cela se traduit notamment par des emprises au sol minimes et des formes générales dynamiques, accompagnant les flux piétons, et encadrant les espaces verts. Les bâtiments du projet sont par ailleurs conçus avec différentes gabarit, ce qui leur confère un aspect hétéroclite, typiquement urbain, propice à la sensation d’ouverture et au cadrage de vues.

​

La composition architecturale propose une fragmentation de volumes, dynamisé par un rythme aléatoire mêlant ouvertures, pleins et alcôves, maçonneries et revêtements légers, et enfin un étage de couronnement, traitée différemment d’un bâtiment à l’autre, marqué par une expression plus sobre et généralement contrastée.